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La
Victoire en chantant ... On
est les meilleurs et les plus forts. Nous n'avons aucun défaut, à part celui d'être trop modeste. Nous avons fêté le soixantenaire de la victoire. Quelle
victoire ? Nos rues et nos cimetières sont remplis de Héros. Quel Hérault ? Les Sombres-Héros et les l’Antilles. Pour autant que je m’en souvienne, {j'étais encore gamin} Cela ne s’est pas du tout passé comme çà. Ce n'était pas du
tout çà. Comme d'habitude, nous avons commencé par vouloir donner des
leçons à tout le monde, et, encore une fois, à vouloir nous mêler de tout ce
qui ne nous regardait pas. Cela n'a pas changé depuis. Exemple : les Bals-quand ? La Bosnie, Le Koweït, les territoires occupés, le Rwanda, le
zaïre, l’Hall-bannie, On est même allé au Pakistan. C’est vrai que là bas c’est l’Islam Iranien qui veut faire
la loi. Alors quand le Président et le secrétaire du parti Con-test-à-terre
s’étaient convertis à l’Islam... Il était allé en Syrie, notre président, Ils
lui ont offert une calotte glacière Iranienne. Nous sommes toujours Ôh ! Six Cons... C'est quand même nous les Vœux-dettes ! Les Justiciers ! Les Imbattables ! Qui avons déclaré la guerre à l'Allemagne. Nous vaincrons ! Parce que nous sommes les plus forts ! Prédiction d'une de nos éminences politiques du moment. Ils savaient déjà mentir à l’époque, comme des arracheurs
dedans. Il devait parler du marre-à-thons. Cela n’a pas changé
depuis. Toujours aussi prétentieux et aussi modestes les Français. Il est vrai que même à pieds, on courrait plus vite qu'eux
en Chars- Dassaut. Chj'te dis pas la
débandade. Ch’te raconte pas.. Nos soldats avaient bien des fusils, mais pas les bonnes
balles qui allaient avec. Si t'avais un Le-bel de huit millimètres, tu avais
des balles de Mousse queue-thon de sept soixante cinq. Et le vice & versa. Les ravitaillements devaient être assurés par des officiers
supérieurs Sein-Sire-Rien, ou des Couettes-qui-dansent. C'est tout dire ! Nos soldats étaient derrière. Les officiers étaient loin
devant. Tout prés de la frontière Espagnole, ou des côtes Anglaises. Grâce au téléphone, ils passaient à la radio, con-cet-amant,
pour transmettre leurs ordres : Tenez bon les Gars ! Attendez qu’on soit passé de l’autre
côté de la frontière, en lieu sûr, avant que de décamper. Pour la Patrie, il est préférable que se soit un soldat
plutôt qu’un officier qui soit fait prisonnier. Nos Grands-Officiers, avaient
déjà à l’époque, et, pour la fuite en avant, pris les deux vents, et, intronisé
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