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Il n’y avait pas d’autoroutes à l’époque. Dommage, ils
auraient fait fortune, qu’est-ce qu’ils auraient pris comme fric aux péages. Le lendemain, nous apprenions que notre très cher président
du conseil, celui qui nous avait tous, tant, et si longtemps fait pleurer avec
ses accents patrie-aux-tics et ses sanglots désespérés,... (Rien à voir avec les sanglots long des viols-longs) Ce cher président avait tété arrêté, alors qu’il tentait de
franchir la frontière Espagnole, avec une valise pleine de pièces d'or. Des Napoléons, Rien que pour se souvenir de notre grandeur. Tu vois qu’ils étaient déjà pourris à l’époque, et, qu’ils
avaient aussi l’art de te jouer la comédie. De vrais artistes, les soies-dix-ans
représentant de la culture, des Bonny-menteurs, des arracheurs de dents. Après
la guerre, il a quand même, et malgré tout çà, était Raie-&-Lu ! Certains prétendent même, que dans le but de toucher une
pension Ali-ment-terre, les plus rapides allaient se mettre à l'abri, et,
nous balançaient quelques beaux discours
du genre : La France a perdu une bataille... mais n'a pas perdu la
guerre ! Ou : Ce sera dur, ce sera long mais je rirai jusqu'au
bout. Le moins que l’on puisse dire, c'est que contrairement à la
marine, dans l'armée de terre ce sont les officiers qui sont les premiers à
abandonner le navire. C'est du moins ce qu'ils ont essayé de faire à Dunkerque.
Pour le reste : Nos vaillants et braves officiers de marine, n’ont pas fait
mieux. Contre toute attente, notre flotte de Toulon et de Mers-El-Kébir,
encore sous le commandement d’officiers Français, n'a pas crû devoir poursuivre
la lutte ou rejoindre l’Angleterre. Ils avaient des ordres et ne failliraient pas à leurs
devoirs de vacances, devoirs de discipline et d’obéissance. Cela ne les pas empêché d’être médaillés, d’avoir de
l’avancement et même de toucher leur retraite militaire. Ils doivent revivre et te commenter tout cela, après
réadaptation, avec orgueil, et, en héros. Depuis, notre marine nationale s’est réfugiée en Auvergne
pour être sûr de ne pas mourir noyée, lors du prochain sabordage. Basées très loin, dans nos ex-colonies, nos troupes toujours
fidèles à l'engagement de leurs chefs, sont restées stoïques. Stoïkes, mais à la disposition des autorités Françaises,
elles mêmes toutes dévouées aux autorités Allemandes. Elles se sont même crû autorisées à tirer sur les troupes
alliées, lors du débarquement en Afrique du Nord. Bien entendu ces officiers et dirigeants n'ont pas été
jugés. Ils ne faisaient qu'obéir aux ordres supérieurs, comme
l'impose le règlement. Bêtes ! Mais disciplinés. La discipline étant, comme chacun le sait, la force des
armées. |
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