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Et tu attends ainsi, longtemps, que ton ange
gardien te sorte de là, qu’il te conduise à travers ciel, au paradis, opère
éternel. Comme cela ne vient pas, tu réfléchis un moment,
et... Tu fais un peu le ménage en attendant... Tout temps réactivant tes sous-venirs. Tu t’énerves, çà te démange !... Mais, ce n’est
rien. Cela ne fait que comment-c’est. Ce ne sont que les vers qui commencent à te
grignoter. C’est çà l’enfer ! Tu râles. Tue râles. Tues râles. Tutu râles de
plus en plus fort... Et tu entends ton voisin d’à côté qui à son tour
se mets à raller : ICI REPOSE !... ICI REPOSE !...
ICI REPOSE !... De la merde Ouais ! Comment veux-tu te reposer avec ces verts qui t’asticotent
toute la longueur de journée, et, des abrutis pareils, qui n’arrêtent pas de
râler, à longueur d’année. - C’est pas de ma faute, c’est les verts qui
n’arrêtent pas de m’emmerder. - On en a rien à foutre des vers. Grâce à
Dieu, Ici au moins, on n’est pas limité à deux verres . Imagines, la gueule
des Mecs qui ont tout donné, qui ont toujours fait
semblant d’être bons, d’hêtre généreux,
fidèles, croyants, repentants, qui ont beaucoup
priés, qui se sont souvent Con fessés. Y’en a plus beaucoup.
D’accord ! Mais tout de m’aime... Il y a encore les
Mazzos qui aiment jouer les Cons-féssés. - Mon père je m’accuse
d’avoir indûment, escroqué les autres, et, leur avoir resquillé tout leur pognon. - Vous êtes un
dégueulasse, mon fils. Vous méritez l’enfer et la Dame-Nation. Vous en avez fait quoi, de cet argent sale ? - Je l’ai mis dans ma
tire-lyre, bien camouflé. Je préfère qu’ils pensent que je suis fauché. - Vous avez bien
raison mon fils. Mais, si cela venait à ce savoir... Il vaudrait mieux me le confier. Vous n’aurez plus rien à craindre. Je le mettrais bien à l’abri, dans un tronc
spécial, Spécialement
réservé aux mâles heureux, que Nous
sommes. Je prierais pour vous et essaierais t’obtenir, du Dieu tout puissant, son pardon et sa misère y
corde. En attendant, vous me ferez trois fois le parterre. |
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