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Il
y a longtemps, très, très longtemps, j’ai été moi aussi recyclé. Une
sommité m’a fait la morale et démontré, Para-plus-baie, preuve à l’appui, que
nous étions tous manipulés par les médias, les religions, les politiciens, les
Saints-Dicats, la propre-à-Gand, la Pub licitée, excès-t’es-rats, ex-c’est-thé-ras,
ex-c’était-Râ. Tu
en doutes ?... Bien ! Exemple : Ta
femme grossie comme une vache. Maintenant, quand tu la regardes ta Moitié... Elle
fait plus du double. Elle
regarde la Pub à la télé et elle voit, une Nana, en pleine cure d’amaigrissement,
qui fait trente d’heures de Footing par jour, Sue, comme Eugène, ou une
travailleuse, non fonctionnaire, Afin
délits-minet un tas de graisse super-flue. Comme
elle à chaud, elle à soif, comme elle a soif... L’ananas
s’autorise un demi-verre d’eau, sans Riz-car. Ris,
car, le Père Naud arrive et s’adonne à la grosse-cesse. Pour étancher sa soif, elle Bôa un demi vers d’eau. Et là, la T’es-laid affirme que, ce n’est pas les trente
heures passées à se faire suer, qui vont la faire maigrir, mais bien, le demi vert de Contrex. Pourtant tout le monde sait, queue
le Contrex, c’est vil ! Tu vois aussi-tôt a Mouk-Caire se précipiter avec
empressement, à la grande-sur- face, pour acheter douze douzaine de
bouteilles de cette eau pur de fosses septiques et d’en boire une bouteille
toutes les heures. Elle te fait ensuite pipi au pot tout les Cars-d’Eure, et,
pipi au lit toutes la nuits C’est ce Con appelle l’incontinence. Un
autre exemple. Dans le temps, toutes les semaines… Ma
Mouk-Erre m’obligeait à faire la lessive. Comme
on est marié sous le régime de la Commune-au-thé. Elle
n’a jamais rien foutu, sauf la vaisselle, et encore. Souvent
elle me demande d’appuyer sur le bouton. J’ai
bien essayé, une ou deux foies, de résister, Mais,
elle m’a refilé une de ces trempes...
Ch’te dis pas. Faux
dire quand ce tant là, les allocations familiales, pas plus que celles de femmes
au foyer, ne nous permettaient pas de nous offrir un lave-linge. Comme on navet
pas la télé, ni de démonstration télévisée, j’ai été obligé, pauvresse oblige,
de réfléchir et de trouver, tout seul, une combine sans-sas, pour le laisse-Yves-âge. Pour
çà, tu n’avais qu’à tremper thon linge et le laisser macérer un
brin, sans le laver, sans le frotter, le regarder, ni le toucher, dans un peu
d’eau, un peu de Dypo-Nil et un peu de cristaux. Le
lendemain, pour quelques ronds, une misère, sans même t’être
sali, ni seulement mouillé les mains, t’avais un linge plus
blanc que blanc, même celui qui est-éteint en noir. Maintenant, tu as une quirielle de poudre, qui valent une
fortune. Ôh !-temps de marques et de type de machines encore
plus chères. Et,
une mûle-titude de boutons. Deux quoi attraper l’urticaire. Tu
as une Rib-banc-belle de démonstrations radiotélévisées, |
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