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Est-ce
vraiment une attitude décente pour des religieux, soit disant au service de
Dieu ?... Est-ce celà que souhaitait Dieu et Jésus, Sont-ce là les ordres reçus
du tout puissant ?... Non !... Ils
nous mènent par le bout du nez en nous promettant, tantôt l’Enfer, tantôt, le
Paradis, et, bien sur, la vie éternelle, la résurrection, la métempsycose. Etc...
Et nous, pauvres Cons, qu’est-ce con ne ferait pas pour ressusciter, et,
revivre à nouveau, pour connaître enfin le Paradis. Imagines
que tu décèdes. On te met entre quatre planches. Puis à deux mètres sous terre,
histoire d’être sur que tu ne vas pas en ressortir pour raconter la vérité. Tu
te dis, ce n’est pas grave !... Je n’en ai que pour quelques instants. Bientôt,
je serais accueilli, par Dieu lui-même ou par cinq-pierres, aux portes du Part-à-dix. Tu
attends patiemment, en récitant trois Abbés et deux-par-terre, et
de plus en plus désespérément, Mais qu’est-ce qu’ils foutent ! Merde
! Je n’ai pas que çà à faire... Et tu attends ainsi, longtemps, que
ton ange gardien te sorte de là, et, qu’il te conduise au paradis. Comme
cela ne vient pas, tu réfléchis un moment en faisant un peu le ménage en
attendant. Tu t’énerves, çà te démange !... Mais,
ce n’est rien, cela ne fait que comment-c’est !... Ce ne sont que les vers qui
commencent à te grignoter. C’est çà l’Enfer. Imagines,
la gueule des mecs qui ont tout donné, qui ont fait semblant toute leur vie,
d’être bons, généreux, fidèles, croyants, repentants, qui ont beaucoup priés, qui
se sont souvent con-féssés. -
Mon père je m’accuse d’avoir indûment, escroqué et resquillé le pognon des autres. -
Vous êtes un dégueulasse, mon fils, vous méritez l’enfer et la damnation. Et, vous en avez fait quoi de cet
argent sale ? -
Je l’ai mis dans ma tire-lyre, bien camouflé, je préfère qu’ils pensent que je suis fauché. -
Vous avez bien raison mon fils, il vaut mieux me le confier, je le mettrai à
l’abri, dans un tronc spécial réservé aux malheureux, que nous sommes. Et, j’essaierais
t’obtenir de Dieu tout puissant, son pardon et sa misère-y-corde. En attendant
vous me ferez trois fois le parterre. Allez mon fils, et revenez vite avec
votre tout cet argent sale que vous avez volé. Imagine
leur gueule, quand ils se retrouvent seuls dans leur trou. Mort pour de bon, sans espoir de résurrection, ni
de voyage à l’Eden. Tu
ne peux pas. Eux non plus. Ils sont morts, disparus. C’est fini ! Imagines,
si ce n’était que çà !... Combien de regrets tu aurais pu accumuler. Pour
l’instant, on n’en a vu encore aucun revenir ou renaître. Ouais
! Mais, il faut garder la foi. Ils savent eux. Ouais !... Ouais !... Ouais !...
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