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J'ai
mis, accidentellement, le nez sur une nappe-monde. Au
risque d’attraper une méningite, j’ai fait travailler mes méninges, ce qui
n’est pas facile en dehors de la sieste. J'en
suis demeuré six-dérés. En
regardant deux prés cette nappe-monde, j’en ai conclu, que la terre était
ronde. (Arrêtes de rigoler) que les Cons-tinents avaient des formes propres à
s’encastrer les unes dans les autres. Il
paraît que c’est vrai. Queue jade-dix, les continents étaient comme çà, les
Huns tous prêt des autres. Vous
voyez, sans être Nordiste, j’étais
déjà Douai. Nos
scientifiques ne font que nous parler de la dérive de nos continents. Dérive
qui occasionnerait des tremblements de terre. Je
ne sais ce qu’ils appellent ‘dérive’. Je
ne suis qu’un Nid-Niort-Rang, môa ! Mais, je panse donc j’essuie cerf-teint
qu’il ne s’agit pas de dérive, mais d'un phénomène dû au fait que notre planète
se dilate en se réchauffant. Il
y aurait donc une expansion de la croûte terrestre. C’est
peut-être ce qu’ils entendent par la dérive des continents. A
mon avis, c’est beaucoup plus grave, car, dans ce cas, il devrait en
résulter un jour ou l’autre, bientôt ou dans quelques siècles... Un
bouleversement important de la surface de notre planète et non pas seulement
des quelques zones à risques. Peut-être
devrions-nous commencer à nous y préparer pour essayer de limiter les dégâts. Je
pense donc et nez-en-moins que, depuis des millions d’années, la
croûte terrestre se raie chauffe, et, deux ce fait, se dix latte. Mes
queues, compte tenu, de la position du soleil qui réchauffe d’avantage l’équateur
que les pôles, les températures ne sont pas identiques et que la dilatation est
plus importante vers l’équateur. Il
est d’ailleurs facile, en passant une lune de miel au pôle nord, de Cons se
tâter que, les pôles sont à-Platies. Si
la terre se dilate, la distance séparent les continents augmente. Si cette
distance augmente, le volume des espaces entre les continents, au cul pet par
les océans également. Dix
centimètres de largeur, sur quarante millions de Mètres de longueur, sur une
profondeur moyenne des océans de cinq cents mètres, cela représente en gros : Deux
milliards de mètres cubes de vide, prêt à être comblés par l’augmentation du
volume des eaux, augmentation due à la fonte des glaces de l’Art-tique et
l’Antar-tique. Les
savants s’accordent à penser que, dans le temps... le
niveau des océans étaient très nettement supérieur à celui que nous connaissons
aujourd’hui. C’est
cette dilatation, et les espaces ainsi crées qui nous auraient donc sauvé de
l’envahissement des terres par la mer. Evidemment
tout peut basculer si la température ne vient pas compenser, ou dépasse les
vides occasionnés par cette dilatation. |
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