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J’ai bien essayé, une ou deux foies, de résister, mais…

Elle m’a refilé une de ces trempes...  Ch’te dis pas.

Faux dire, qu’en ce temps là, les allocations familiales,

et les Allô-cas-scions de femmes au foyer...

ne nous permettaient pas de nous offrir un lave-linge.

Comme on navet pas la télé, ni de démonstration télévisée,

j’ai été Con-train, pauvresse oblige, de réfléchir et de trouver,

tout seul, une combine sans-sas, pour le laisse-Yves-âge.

Pour çà, tu n’avais qu’à tremper thon linge, et, le laisser...

M’ma-serrer un brin, sans le laver, sans le frotter, sans le regarder, ni m’aime le toucher, dans un peu d’eau, avec un zeste de

Dix-pots-Nil et un geste de cristaux.

Le lendemain, pour quelques ronds et une misère...

Sans même t’être sali, ni seulement mouillé les mains, tu avé César un linge plus blanc que blanc, même celui qui est éteint en noir.

Maintenant, tu as une quirielle de poudre, qui valent une fortune.

Ôh-temps de marques et de type de machines encore plus chaires.

Et, une mule-titude de boutons. Deux quoi attraper l’urticaire.

Tu as une Rib-banc-belle de démonstrations radio-télévisées, qui

te permettent de constater queue, pour avoir un linge plus blanc que blanc, il te faut d’abord le noircir, ou, le salir abondamment.

Ensuite, il te faux hache-œufs-thé une lessive, hors de prix, de préférence Con-centré et nous-veau. Et avec çà, le pied !...

Tu mets ton linge dégueulasse dans la machine, et, il te ressort dix secondes après, tout propre... Tout blanc... Et, même repassé !

C’est-y pas beau çà ?

Pour faire ta vaisselle, nettoyer ta cuisine, ton carrelage, et,

tes Schies-hautes, c’est pareil, t’as plus besoin de frotter.

Tu ouvres le flacon, et rien qu’à l’odeur, la saleté prend peur.

Elle disparaît en courant, dare-dare, par l’entrée de service.

Ta vaisselle, ton carrelage et tes Shîes-hôtes sont si propres,

qu’ils ressemblent à des miroirs. Tu fini par les confondre.

Il t’arrive même par la suite et par erreur, de mettre les coups verts

sur les cars larges, de faire ta vaisselle dans ton bidet, et, de manger le dessert directement dans tes cas binés.

J’avoue qu’une fois, en les écoutant, j’avais forcé la dose, et arrosé le tout copieusement. Tout à fondu et s’est mélangé.

Depuis, chez moi tu peux Marchais à l’aise sur la vaisselle…

Faire ta vaisselle dans les tinettes et déposer ton bilan dans l’évier.

Echauder par cette pub-licitée, qui n’avait rien de mensongère, je me garde bien, deux puits, d’acheter un canard.

Je n’adore les canards, Caen liberté, dans la nature.

Encore que là c’est pareil... Ils ont affaire aux grands chasseurs !