000 001 002 003 004 005 006 007 008 009 010 011 012 013 014 015 016 017 018 019 020 021 022 023 024 025 026 027 028 029 030 031 032 033 034 035 036 037 038 039 040 041 042 043 044 045 046 047 048 049 050 051 052 053 054 055 056 057 058 059 060 061 062 063 064 065 066 067 068 069 070 071 072 073 074 075 076 077 078 079 080 081 082 083 084 085 086 087 088 089 090 091 092 093 094 095 096 097 098 099 |
||
35
heures par jour, pour te paire-maître de mettre quatre ou six
ronds de côté, au titre de l’après-voyance, pour tes vieux jours. Et,
v’là t’y pas, que ta mousse mais, passe une larme à gauche. Tu
te dis : Ouf ! Enfin ! Elle ne me
cassera plus les pieds. Avec les quatre
ronds que j’ai mis de côté... Ces
quatre ronds que tu es seul à avoir économisé, à son insu, sans
même qu'elle soit au courant, sans quoi, elle te les aurait choux-ravés
et dépensés en cure de beauté et d’amaigrissement. Et,
Dieu sait si elle en a fait des cures et fréquenté des salons de beauté. Elle
n’a jamais été aussi moche, que quand elle en ressortait, de ses cures et de
ces salons. Si elle n’avait pas payé si chaire, ils ne l’orée même pas reçue.
Elle leur gâchait trop le paysage Avec
les quatre ronds que j’ai mis de côté... Je
vais enfin, et à présent, mener la belle vie, et
pouvoir regarder tranquillement mon feuilleton à la télé. Et
puis ! Surprise ! Sur Prise ! T’as le bonjour du Père-Septeur. -
Salut ! Pauvre cloche ! Je ne faisais que passer.. Rassures-toi c'est juste pour encaisser les
quelques taxes et frais de succès scions sur l’héritage de ta
Mousse-mais. -
L’héritage de ma Mousse mais ? Quel héritage ? Elle n’a jamais eu un rond, même pas un carré.
Je l’ai recueilli à l’assistance public, elle
n’avait pas de dot, et elle n’a jamais bossé… -
C’est que tu l’as mal dressée. T’aurais mieux fait de la mal traiter. La moitié de ce que tu as, lui
appartenait, elle te l’a cédé. Tu es passible d’une taxe de 35 %. C’est
la loi. Si tu ne payes pas de suite, tu en auras pour
10 % de plus. Tu
rigoles !... Mais, tu te dis : C’est vrai, que cela pourrait m’arriver. Il
me faux prendre les deux-vents. Tu
choisis le régime de la séparation des biens. C’est
mieux... Tout pour toi ! Rien pour elle !... Maintenant
elle peut crever, pas de problème. Te
voilà tranquille, te voilà heureux, et, comme te voilà rassuré, tu
t’empresses d’épargner le maximum. Tu
épargnes tout ce que tu peux, sauf ta femme. Manque
de pot, comme tu n’es pas allé chez Speedy. C’est
toi qui passes, le premier, une larme à gauche. Ta
femme hérite de tout et pas seulement de la moitié. Et
là elle paye le triple de taxes et frais de succès scions. Il
est donc très important, avant de prendre une telle décision, de
te renseigner d’abord auprès des services Cons-pétants... pour
savoir, lequel des deux, va crever le premier. |
|