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    Ouais ! Si tu circules un tant soit peu entre deux loques-alitées...

    Tu es obligé de t’arrêter tous les vendredis, pour laisser passer de malheureux faisants qui viennent te manger dans la main.

     

    Ils viennent d’être libérés en ce Vendre-dit-sein, pour que le Dix- manches matin, le Grand-Chasseur sans presse de venir les fusiller.

    Tu parles d’un Grand-Chasseur, autant allée tirer directement, dans la basse courre, sur les poules ou les canards encore vivants.

     

    Ou mieux, à bout portant, directement sur les œufs en couveuse.

    Tu serais sur, là au moins, de ne pas les louper.

    Ils auraient du mal à s’envoler.

     

    Pire, tu vois des centaines de très grands Shâ-sôeurs éparpillés, un tout les mètres, autour d’un petit bosquet....

    Le  fusil braqué... L’œil dent le viseur...

    Un doigt sur la gâchette... Et l’autre sur la braguette...

    Attendant patiemment, qu’un moineau daigne enfin se montrer,  ou, qu’un lapin sorte de son trou, en chantant :

    Monsieur le président, Directeur gêné-râle.

    Pour essayer de lui faire un autre trou :

     

    Çà, c’est des grands chasseurs !*

     

    - Tu te prends pour un grand chasseur ?

    - Je suis un grand Chasseur !

    - Imagines que tu te trouves face à face avec un Lion.

      Qu’est-ce que tu fais ?

    - Çà va la tête ! Un Lion c’est dangereux. Moi ! Je suis un grand    chasseur. Un grand chasseur... De Lapins.

     

    Avec le progrès, le lapin et le faisant se sont modernisés.

    Ils écoutent la radio maintenant…

    Ils ont entendu Yères, que c’était l’ouverture de la chasse.

    Alors, ils restent chez le paysan. Pas folle la guêpe !

     

    Je me demande même si les paysans n’auraient pas intérêt à lâcher les chats-sœurs directement dans leurs poulaillers, Houdan leurs lapinières. Cela leur permettrait de les vendre beaucoup plus chers,

    sans être obliger de les tuer et de perdre leur temps à les préparer.

     

    Pour en revenir à mon canard, je disais donc, queue...

    Quand j’en vois un qui traîne dans le métro, les jours de grève,

    Je m’empresse d’expérimenter ce que j’ai appris et constate...

    Avec Stup-&-faction, que cette somme-mitée avait raison.

    Toute-à- fée ! Absolu-ment !

     

    De même, lorsque j’aperçois une affiche publicitaire, ou queue,

    je vois une pub vantant les qualités d’une marque ou d’un produit,

    je m’empresse de boy-coter le produit et la marque.

    Heureusement d’ailleurs. Dans le temps Ch’te dis pas.

     

    Beau-bonne m’envoyait chercher un paquet de lessive.

    De celle qui lave plus blanc que blanc.