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    Je vais acheter les mêmes produits un peu plus loin...

    Chez un Nazy-à-Tics. Il les vends, lui, très beau coup, moins cher.

     

    Il paraît qu’il les importe de son pays, ou les faits faire aux noirs.

    Ce n'est pas la même marque, ni les mêmes étiquettes, mais, c'est  pratiquement les mêmes produits.

     

    Aux fêtes ! La dernière fois que l’ai vu, mon ex-tôlier prétendait que les temps devenaient de plus en plus difficile.

    C'est vrai que je l'ai pistonné auprès du père-septeur.

    Il a du mâle, à présent, à faire passer ses présents à sa Belle- Doche en frais généraux.

     

    Il aurait même bénéficié de réa-justements et de séances de rats-trapages d'arriérés fils-Caux.

    Ce qui ne le lui laissent presque plus de fric.

    Il paraît qu’il n’arrive même plus à payer un manteau de vison à sa belle-dôche maintenant. Depuis elle lui mène la vie dure.

     

    Elle monte sa femme contre lui.

    Si bien que sa femme est montée trois fois.

    Une fois par lui, une fois par sa belle-mère, une fois par son Jules.

    Si cela continu,  il sera contraint de maître les clés sous la porte.

     

    Sa femme fait la gueule, elle n’a pas l’intention de se priver de bijoux, de croisières, de sports divers, ni de jeunes amants.

    Elle va lui refaire la gueule, quand elle ne verra plus son chéri.

    Et dieu sait, ce que cela peut coûter cher, ces chers jeunes amants.

     

    Moi je me marre, et, comme je lui ai gardé un chien de ma chienne, je donne l’adresse de l’asiatique et le recommande à tous mes copains et aux anciens clients de mon ex-tôlier.

     

    Après-tout, faire comme on fait, c’est pas pêcher.

    De toute façon, j’ai une licence de pêche.

    Et, j’espère bien que l’Asie-à-Tiques me refilera une commission.

     

    Voilà, noir sur blanc, en rigolant, l'autre aspect de la conjoncture.

     

    Eh oui ! Pourquoi veux-tu que ton tôlier s’emmerde et surtout se laisse emmerder avec du personnel, qui râle tout le temps,

    Jamais content, souvent malade, toujours en grève, qui ne gagne jamais assez, à ne rien faire, qu’il faut distraire, au point qu’il faut  se ruiner pour obtenir son pardon et un peu de compréhension.