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On fini par se retrouver, quelques jours après, dans un moulin abandonné, prés d’un pont. On passe nos journées sur le pont à contrôler tous les passages, et à les interdire la nuit. Enfin, la relève est là, on est relevé par le contingent, et, enfin, l’on me renvoi chez moi. Ouf !...
Je retourne chez moi et retrouve mon boulot. J’ai quand même eu de la chance, pendant ces huit mois, sous les drapeaux, mon patron ma verser mon salaire. Maintenant, ne serait-est-ce que par conscience, je me dois de lui rester fidèle… Je reste donc encore deux ans dans cette société, sans aucun avantage et toujours aussi mal payé. Deux ans après je trouve une autre place ailleurs et je démissionne. Je vais travailler dans une autre société, le travail est totalement différent ce qui me permet d’apprendre autre chose et me perfectionner. Çà ne dure pas longtemps, un an après, le frère de l’ancien directeur s’expatrie en France. Ils s’empressent de venir me chercher
en m’offrant enfin un salaire décent. Avec en plus un pourcentage sur les
bénéfices. Et, me voilà reparti. Je suis muté au siège social, et là le patron
se rend compte de ce que je fais et de ce que je mérite. Il augmente mon
salaire, remplace ma Vespa, par quatre ailes Renault, et, le pied, l’on
me
renvoie à l’agence. Et nous
voilà reparti avec le boulot à volonté et les attentats terroristes au
quotidien…. Çà
monte !... Çà monte !... Il y a beaucoup d’Arabes et de Kabyles autour
de nous. On est
copains, copain, mais jusqu’où ?... je ne sais pas. Dans la
voute d’à côté, il y a un autre transitaire, un Kabyle qui s’occupe lui surtout
du dédouanement de balles de friperie importées d’Amérique. Un beau jour, on
apprend qu’un avion a été détourné et cinq chefs de la rébellion ont été
arrêtés. Parmi les cinq, dont Ben-Bella, il y a El Madaoui, le propriétaire de
la société de transit d’à côté. Evidemment, on hérite de toute sa
clientèle : un Libanais, deux Kabyles, Trois Juifs, tous importateurs de
friperie. Nourredine, le frère d’Hel Madaoui, a été lui aussi arrêté, puis relâché. |
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