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Et
puis, c’est l’horreur humaine. La pourriture de ce monde… Je vois un de mes
copains, qui vient juste de se marier, qui sort de la citée d’à côté, avec un
bébé dans les bras en criant : Un
docteur !... Vite !... Vite !... Ils ont tué le père et la
mère !... le Bébé est blessé !... Vite !... Une rafale éclate… Mon copain tombe avec le
Bébé. Tous les deux sont morts… Quelle
honte !... c’est abominable !... du Nazisme Gaulliste. Cela me donne
envie de vomir… Abattre un homme, sans arme, qui appelle au secours, avec un Bébé dans les bras, et le Bébé aussi.
Assassins !...
Pourritures !... Ensuite,
on a le droit à la descente des Algériens qui veulent envahir la Basseta. Ils
arrivent en masse, derrière un bouclier humain. Les enfants devant, suivis par
les femmes et les hommes derrière. Pour les atteindre, il faudrait commencer
par tuer les enfants, puis les femmes. La
France a cessé le combat, Les Terroristes Non !... l’O.A.S. non plus. Certains
Pieds-Noirs en ont marre, ils voudraient s’enfuir ailleurs. Ce que l’O.A.S.
interdit. Et çà repart au galop, attentats en tout genre et de toutes nature. Je me
retrouve un jour au boulot, sur les quais, au premier étage d’un entrepôt de la
C.B.V.N. Il y a là un Douanier et un
magasinier et une dizaine de dockers Algériens. Tout à coup, des rafales
éclatent, Je crie aux dockers de se retirer de derrière les portes en bois et
de venir s’abriter derrière le mur. Au bout d’un moment çà s’arrête. Ce sont
des Algériens qui tirent sur nous. Pendant
que d’autres manifestent leur haine à notre égard, y compris ceux que j’ai
essayé de protéger. |
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