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Par
chance, trois jours après, leur gouvernement saute, il est remplacé, et
certaines choses rentre dans l’ordre. Entre autres, ils ne laissent plus
rentrer personne. Par contre, il y a toujours
des colonnes de punaises qui, se
croyant invitées chez Maxime, vont se restaurer d’un matelas à un autre. La
bouffe est tellement rare et dégueulasse, que je ne mange pas. Au bout de
quelques jours, j’ai du mal à tenir debout. Un jour on a droit à des
pois-chiches, mais ils sont crus, un autre à du chocolat liquide, mais le
serveur me renverse le tout parterre, je n’y ai donc pas droit. On passe la nuit dans la salle, ers huit du
matin, on nous conduit dans une cour fermée, à midi on retourne dans la salle,
pour un mini-repas immangeable, on en ressort à quatorze heure, pour retourner
dans la cour jusqu’à ix huit heures, et, l’on nous fait rentrer à nouveau, dans
la salle pour la nuit. Quelques
jours après, la Croix Rouge internationale vient nous voir. Elle avertie mon épouse
et mon patron, consul de Grèce, qui ne
savent pas où je suis. Je pense que c’est Jo qui a
alerté El Madahoui, pour me faire libéré. Finalement je reçois la visite de mon
Patron qui me donne un peu d’argent. Cela me permet d’acheter des tubes de lait
concentré, pour me nourrir, il n’y a rien d’autre. Il y aussi avec moi, deux
autres employés du siège sociale de la société où je travaille, qui ont été
arrêté. En
tôle, l’ambiance est terrible. Ilya a ceux qui te disent que demain on
t’emmènera au Caroubier, pour te fusiller, et ceux qui essayent de te remonter
le moral. Un matin, dans la cour, ils appellent une vingtaine d’entre nous.
Certains disent qu’ils vont être libéré, d’autres qu’ils vont être abattus.
Devine ?... et pendant ce temps là, on nous laisse mijoter, le
trouillaumètre à zéro. Une
heure après, le directeur de prison arrive avec un officier Français… Ils sont
libérés. Ouf ! Et, pendant ce temps là, nous, on se fait du mouron…
Pourquoi Eux et pas Nous ?... Le
pessimiste nous harcèle : Nous ont va être abattu demain, au
caroubier. Je vous l’avais dit, Paroles d’évangile ! Quel salaud ce Mec !
Encore le blues ! Et çà
continu, les punaises, la barbe qui pousse, on n’a rien pour se raser, ni de
savon et des serviettes pour se laver, pas de linge ni de sous-vêtements de
rechange. Cela plus d’un mois que l’on porte les mêmes vêtements. |
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