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- Il aurait 13 ans. Mon mari ne dit rien, mais il souffre aussi.

 

Leur voyage repris sans problème, sauf quand Pura disparue.

Quand  elles la retrouvèrent, les Sœurs la disputèrent.

- Où étais tu ?

- Je voulais voir le cheval de prés.

- Menteuse ! On t’aurait vu ! Tu seras puni au pain sec et à l’eau

 

La fermière qui les avait accompagnées dans ce voyage, avait prit sa défense.

-  S’il vous plaît ! Cette enfant n’a que la peau sur les os. Punissez la, autrement que 

   par la nourriture. J’ai remarqué depuis le départ, que cette fille ne mange rien.

 

Pura l’avait regardé.

Depuis le départ, elle venait souvent à côté d’elle et lui parlait gentiment.

 

- D’accord ! Au prochain village, nous resterons plus longtemps.

  Tu laveras nos affaires   dit la Mère supérieure

Pura remercia la fermière qui s’appelait Manuela.

Tout le long de la route, la fermière l’encourageait, pour qu’elle se nourrisse mieux.

 

Pura s’approcha d’Angelita et lui dit à l’oreille,

- çà y est ! j’ai donné la lettre. 

- Tu as fait comment pour payer ?

- Manuela m’avait donné une pièce pour m’acheter un gâteau.

  Je l’ai gardé et m’en suis servis pour çà.

 

Le voyage se terminait devant un tabernacle.

Tous les paysans qui les avaient rejoint ou suivis, s’étaient agenouillés.

Ils prièrent, puis tout le monde reparti.

Au retour, elles prirent  un autre chemin afin de continuer à faire la quête des dons.

 

Depuis qu’elle était revenue de sa procession, Pura ne tenait plus en place. Elle attendait une réponse de son frère. Les jours passaient, Angelita lui disait de ne pas se décourager.

Un matin, on l’appela chez la Mère supérieure.

- Ma petite ! Tu as reçu une lettre de ton frère. Elle lui remit la lettre, sans lui dire que son frère avait envoyé un peu d’argent, pour qu'elle soit mieux traitée.

 

Pura s’était précipitée dans la cour pour lire la lettre.

Mais, elle ne comprenait pas tout. Certains mots étaient mal écrits, ou compliqués à lire. Elle partie à la recherche d’Angélita. Elles s’assirent toutes les deux sur un banc, et, son amie se mit à lire :

 

Ma chère petite sœur, je ne peux pas venir te chercher.

Je travaille et je dors chez notre Oncle.

En plus, il faut que je m’occupe de notre sœur Concha.