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Une autre fois, c’est ma tante Angèle, qui nous a montré une forêt, où l’on pouvait ramasser des châtaignes. Ma Grand-mère a voulu que l’on retourne avec elle, dés le lendemain, et, tous les jours qu’il n’y avait pas d’école.

Elle a fini par nous dégoutter de la crème de marrons

Aprés divers dons et casse Plus de 20 bocaux de deux ou trois litre, furent porté de Bouillon à Paris dans deux caddy lorsque nous sommes arrivé à paris, par train à vapeur, si l'on ajoute l'accoutrement Mon père crut que nous étions Des "Romanichels". 

 

Un jour, un copain d’école a montré à mon frère un champ où les cultivateurs payaient

les enfants, qui venaient l’aider : 1 franc pour chaque sac de patates ramassées.

D’abord, c’était la machine qui passait, puis, les enfants ramasser les pommes de terre enterrées, en grattant plus profondément. Ensuite, tout le monde avait le droit de ramasser les pommes de terre qui restaient.

 

Après l’école, on devait donc aller chercher ma Grand-mère et l’aider à porter les sacs de pommes de terre qu’elle avait ramassées. Un jour, en arrivant au rendez-vous, pas de Grand-mère en vue.

 

On a attendu longtemps, mais, la nuit allait tomber, on allait donc repartir très inquiets, lorsque mon frère me fit remarquer, au loin, quelque chose qui se rapprochait.

C’était ma Grand-mère qui s’était perdue.

Elle avait fait des kilomètres avant de retrouver la route.

 

Ce jour-là, on avait emprunté un chariot au voisin, car on en avait marre de  porter les sacs de patates. On a du tirer le chariot dans la terre, car elle a tenu à ce que l’on aille chercher sa récolte. On a même cassé une roue du chariot et on est rentrée dans la nuit noire.

Tout çà pour des pommes de terre qui ne se sont pas conservées et que l’on a du jeter.

 

Un jour, on était au marché, quand un homme, complètement saoul, nous a pris à partie.

Je pense que c’est notre accent de pied noir qui l'avait marqué. Il nous a dit :

 

- Sales Etrangers ! Retournez dans votre pays.

  Vous mangez le pain des Français.

 

Ma grand-mère lui a bondit dessus. Il y avait un perron avec des marches.

Il s’est retrouvé assis sur les marches, la bouche ouverte, pendant que ma Grand-mère lui disait sa façon de penser.

 

- Je suis plus française que vous ! Je suis veuve de guerre !

  Mon mari est mort pour vous délivrer.

  Mon fils est pupille de la nation. Vous devriez avoir honte.

  Mon pain je ne le vole pas, je le paye !

  Je ne vous ai pas volé d’alcool ! C’est vous qui l’avait bu.

  Dommage ! Cela vous aurait fait du bien de ne pas être ivre, pour une fois.

 

Heureusement qu’il ne tenait plus debout, celui-là.

Je pourrai en raconter encore beaucoup plus. Mais, j’arrête là.