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Les fenêtres s'ouvraient sur une cours étroite inaccessible au soleil.

 

Dans e nid  fut habité par mes Grands-parents, puis s'entassèrent mes parents et leur progéniture pratiquement tout le temps qu’ils passèrent en Algérie.

Nous avons donc vécu, à cinq dans ce tout petit « deux pièces. »

 

Chez sa sœur Concha, cela n’allait plus. Un jour son mari et  elle décidèrent de se séparer.

En attendant de trouver une solution, Concha vint s’installer à Alger, chez sa sœur Pura.  Elle avait mit de l’argent de côté. Elle resta donc là, quelques temps, gardant son neveu dans la journée, pendant que sa sœur allait faire des ménages.

 

Concha avait pris l’habitude d’aller voir une voyante, ce qui délapida ses économie

La soeurette se levait dans la nuit, réveillant  Pura, (elles dormaient dans le même lit), afin d'allumait le fourneau à pétrole pour  préparait la mixture, prescrite par la voyante , afin chasser le "mauvais sort".

Evidemment, cela mettait en boule Pura. Elle ne pouvait admettre que sa Sœur soit assez gourde pour croire à cette escroqueuse de diamant. Elles s’enguirlander tous les soirs.

Dans la journée, c’était plus calme, Pura n’était pas là, elle travaillait, la journée.

Finalement, Concha en eu marre et se trouva une place de bonne-nîche, nourrie et logée. Et ne donna plus signe de vie.

Pus tard on apprit qu’étant retournée en Espagne et ayant gardée la nationalité espagnole, elle essaya de passée clandestinement la frontière Française.  Personne n’eut plus jamais de ses nouvelles.  Malgré les recherches éffectuer par par son frére, puis par ses enfants son corps ne fut jamais retrouvé.

 

En 1939, avec la guerre, ma Grand-mère, ayant peur d’en  manquer, s’était mise à engranger quelques provisions, de l’huile, du sucre, du chocolat, des pates,  quelques boites de conserves qu’elle avait planqué sous les lits. Cela ne l’empêcha pas, par la suite, d’en distribuer à ses voisines qui se plaignaient, en pleurant, de la pénurie., (mon père disait beaucoup, puisque les réserves dépasserent armistice) 

 

Mon Grand-père, lui, fut rappelé sous les drapeaux en 1939, Démobilisé en 1940 après la capitulation. Puis, remobilisé à nouveau, en 1942, après le débarquement des Américains en Algérie. Il fera les campagnes de Libye, de Tunisie, d’Italie, puis le débarquement dans le Var, en France. J’ai lu les dernières lettres que mon Grand-père leur envoyait pendant la guerre. Elles m’ont fait regretter de ne pas l’avoir connu.