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Pura,
surprise, resta un moment dans l’escalier, pendant que le jeune homme grimpait
les marches quatre à quatre. (Faut dire qu’il était de grande taille). Elle
était si surprise qu’elle y serait même restée plus longtemps immobile si la
concierge ne lui avait pas criait : ’’Pura ! tu dors ?’’ Elles
entrèrent dans la loge, et, Pura lui tendit le paquet. - Qu’est-ce que c’est ? (Ma grand-mère haussa les épaules). - Ben !
Ouvre. Tu verras ! Pura
détacha la ficelle et sortie une photo style carte postale... Il
y avait au premier plan, un homme assis... C’était le locataire du dessus. Et,
au-dessus de lui, à droite, dans un cercle, l’image d’une jeune fille.C’était
Elle ! Pura ! -
On dirait que tu as un amoureux ! Purafication
devint toute rouge, en comprenant que cette photo voulait dire. Ce
Jeune homme, c’était mon Grand-père... (Nous aurions tant aimé le connaître.) Je
n’ai pas tellement de choses à raconter sur la vie de mes Grands-parents. Après
cette rencontre, je n’ai que des annecdoctes racontées par ma Grand-mère. la fameuse photo des amoureux de l’époque Un
jour, elle avait cru qu’elle était enceinte. Une
voisine lui avait dit comment faire pour ne pas le garder. Depuis,
elle n’arrivait pas à garder ses enfants. Elle
avait fait plusieurs fausses couches. Elle
gardait ses fétus dans de grands pots en verre, remplis d’alcool. Le
docteur lui avait dit que si elle insistait, elle mettrait sa vie en danger. Elle
pensait que si elle n’arrivait pas au terme de ses grossesses, c’était parce
que le Bon
Dieu la punissait. Elle a bien fait d’insister, sinon je ne serai pas là. Mon
père serait né la même année que son cousin. Les
deux belles soeurs, n’ont pas trouvé mieux que de leur donner le même prénom.
’ANTOINE’ du coup mon père et son cousin se retrouvèrent à la même école et
dans la même classe. Pour les différencier, mon père fut rebaptisé ’Michel’. Plus
tard, il avait même payé très cher de porter les mêmes noms et prénoms que son
cousin, devenu gardien de prison à Maison Carrée. Mon
Grand-père devait aimer rigoler. Ma Grand-mère me racontait que... lorsqu’elle
était en colère après lui, il avait prit l’habitude de la taquiner. Par
exemple, il pétait sur commande. Si
elle lui disait : - Tu ne manges pas ? Il lui
balançait un pet par syllabe. Ma
Grand-mère se fâchait en lui criant : |
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