000 001 002 003 004 005 006 007 008 009 010 011 012 013 014 015 016 017 018 019 020 021

022 023 024 025 026 027 028 029 030 031 032 033 034 035 036 037 038 039 040 041 042

 

-  Arrête maintenant ! et mange. C’est froid.  Il lui répondait :

-  Tu appelles çà de la soupe ? Moi pas ! Je vais enlever ma veste et me baigner dedans. 

 

Elle m’a également dit qu’il conduisait sans permis.

Un jour il s’étant fait arrêter et on lui demanda de passer son permis,  ce qu'il fit.

Le jour ou il était le chercher, mis dans la poche arrière de son pantalon et l’avait fait tomber dans le trou du cabinet de toilettes.

Après l’avoir récupérer, il l’avait rinçait essuyait et repassait. Il était devenu illisible.

Devant le présenter au commissariat, cela  l'embêta, et le contraint  à conduire sans permis.

 

Ma Grand-mère qui était concierge dans un immeuble, avait placé mon père à la garderie, chez les Sœurs, ce qui lui permettait de travailler à temps partiel, à droite et à gauche.

La crise économique de 1936 débarquant mon Grand-père se retrouva sans travail pendant plusieurs années. Il a tout essayé, Pêcheur, Paveur, Chauffeur, rien à faire.

Pour ma Grand-mère, ce n’était pas mieux.

Les gens avait de moins en moins d’argent, et, la plupart d’entre eux, n’avait plus les moyens de se payer une bonne, même à temps partiel.

La Dèche arrivait au galop.

 

Le matin Pura était bonne à tout faire. Vers Midi  ainsi que le soir Elle était "Chef", faisait le midi et le soir. L'aprés midi, faisait des menages 

C'est pour ces raison  que fut contrainte ma Grand-mère du prendre contact avec sa sœur Concha, afin de son confier son bambin celle ci en fut ravie.

Concha qui avait quitté l’Espagne, s’était mariée et installée dans la région d’Oran. ou elle avait trouva un emploi dans un "Café - Hôtel - Restaurant" à Hammam Bouajar).

 

Concha n'ayant pas eu d’enfant, se mit à gâter au maximum son neveu, et à le chouchouta un peu trop.

Le petit ‘Merdeux’ se mit à adorer sa tante, qui était beaucoup moins sévère etplus gentille que sa mère.

Ce qui rendit La "Mama" jalouse. C’est ainsi, qu’avec l’accord de son tôlier, elle réussit à récupérer son rejeton, qu’elle amena vivre avec elle, dans la chambre d’Hôtel - Restaurant - Café.

Cela evidemment ne fit pas le bonheur de Concha qui reppota sa rage sur son son mari.

 

En 1937 , Pura reçu une lettre de son mari qui lui disait, qu’il avait enfin trouvé du travail, et un logement. Qu’ils allaient pouvoir revenir à Alger.

Pura en avisa ses employeurs, et ils repartirent en train pour Alger.

Son mari vint les chercher à la gare et les ramena dans leur nouvel appartement (1), de Bab el Oued. On

Un appartement de deux pièces + cuisine, situé au premier étage d’un immeuble de cinq étages, avec eau, électricité, ainsi que des W.C.  sur une petite véranda (balcon plutôt).

(1) Voir avant propos